Abul Fissa

Abul Fissa: Le Ravisseur Insaisissable

Les origines d’un spectre

Peu de gens connaissent la véritable histoire d’Abul Fissa, et ceux qui prétendent savoir ne font que broder autour d’un personnage qui échappe aux étiquettes. Né dans les confins d’un désert anonyme, dans un village effacé des cartes, Abul Fissa était un enfant oublié. Dès son plus jeune âge, il montra un talent inné pour disparaître: dans les ombres, dans les foules, et même dans les esprits des gens qui croisaient sa route. Certains disent qu’il possédait un charisme étrange, capable d’envoûter ses victimes sans qu’elles s’en rendent compte.

Adolescent, il devint un maître des frontières: pas seulement les lignes tracées sur les cartes, mais les frontières entre l’illusion et la réalité, entre la ruse et la vérité. Sa spécialité? Réapparaître là où on ne l’attendait jamais. De nombreuses légendes parlent de ses méfaits, mais le nom d’Abul Fissa ne prit véritablement son poids légendaire qu’avec une série de disparitions étranges.

La méthode d’Abul Fissa

Les témoins de ses autres méfaits décrivent Abul Fissa comme un homme au regard pénétrant, capable de plier les volontés d’un simple échange de mots. Il agit avec une précision calculée, mais toujours de manière théâtrale. Chaque enlèvement, chaque vol, porte une signature particulière: des indices laissés pour défier ceux qui osent le poursuivre.

À Saint-Hilaire-du-Bois, une autre preuve fut retrouvée après la disparition de Petit Robert: un marque-page en cuir, gravé d’une énigme qui semblait évoquer les frontières du désert et les mers lointaines. Était-ce un message ? Un défi ? Ou simplement une diversion pour ses poursuivants ?

La traque impossible

Depuis la disparition du Petit Robert, Abul Fissa n’a plus jamais été aperçu à Saint-Hilaire-du-Bois, mais sa présence y plane encore. Chaque fois qu’un livre disparaît mystérieusement de la librairie abandonnée, que des pages s’envolent dans le vent, ou que des bruits étranges résonnent dans la nuit, les habitants murmurent son nom. l'Agent Frontière, alors un simple montagnard, se lança à sa poursuite, persuadé qu’il pourrait le capturer et ramener Petit Robert. Mais Abul Fissa semble toujours avoir une longueur d’avance.

Les rumeurs disent qu’il traverse les frontières avec une aisance surnaturelle, apparaissant tantôt dans les déserts brûlants, tantôt dans les forêts glaciales. Certains vont jusqu’à croire qu’Abul Fissa n’est pas un homme, mais une idée, une entité qui incarne l’insaisissable.

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Une conclusion suspendue

Petit Robert est-il encore en vie ? Pourquoi aurait-il laissé son livre Les Frontières Perdues qu'il estimait tant ? Est-il retenu captif dans une bibliothèque cachée, contraint de déchiffrer les secrets d’ouvrages interdits ? Ou Abul Fissa l’a-t-il conduit à travers des mondes inconnus, où les histoires prennent vie ? Les questions restent ouvertes, et le mystère d’Abul Fissa continue de grandir. Il est devenu une légende, un spectre que même les chasseurs les plus habiles n’ont pu capturer.

Et pourtant, quelque part, une petite lumière d’espoir brille. Si quelqu’un peut traverser les frontières de l’esprit et du monde pour l’arrêter, c’est bien l’Agent Frontière et sa détermination.

Les traces d’un pacte

Dans la librairie abandonnée de Petit Robert, parmi les rares indices retrouvés, une étrange carte manuscrite attira l’attention des enquêteurs. Elle semblait représenter un territoire fictif, où les frontières n’étaient que des lignes mouvantes. Au centre, deux initiales en lettres élégantes étaient gravées : AF et JJARJJRDT. Ces initiales jumelées suggéraient un lien mystérieux entre Abul Fissa et Jésus Josué Archibald Johnathan John Remington Dalton Texas.

Plus tard, des rumeurs de villageois prétendaient avoir vu deux silhouettes discuter dans les bois aux abords de Saint-Hilaire-du-Bois, l’une fine et encapuchonnée, l’autre imposante et coiffée d’un large chapeau à bords relevés. Était-ce Abul Fissa et Jésus Josué Archibald Johnathan John Remington Dalton Texas ? Nul ne le sait, mais certains affirment que ces deux esprits brillants auraient conclu un pacte : combiner leurs talents pour orchestrer un chef-d’œuvre criminel.