Petit Robert

De Autoverse


Le Petit Robert: L'Homme des Histoires

Les premières années

Robert Champlain, affectueusement surnommé Petit Robert, naquit en 1967 dans la petite ville de Saint-Hilaire-du-Bois, nichée au cœur de la campagne française. Fils unique d’un instituteur et d’une couturière, il grandit dans une maison modeste où l’amour des mots était omniprésent. Dès son plus jeune âge, Robert montra une fascination pour les livres. À l’âge de 8 ans, il pouvait réciter des passages entiers de Victor Hugo et se perdait des heures dans les rayonnages poussiéreux de la bibliothèque municipale.

Sa petite taille et son visage rond, combinés à une voix douce et une nature aimable, lui valurent le surnom de Petit Robert, qui le suivit toute sa vie. Bien que souvent taquiné par ses camarades, Robert accueillait toujours leurs blagues avec un sourire désarmant, préférant plonger dans ses récits plutôt que de répondre.

L’amitié avec l’Agent Frontière

Adolescent, Robert fit la rencontre de son voisin, un camarade plus âgé qui deviendra plus tard l’Agent Frontière. Ce camarade, alors un jeune homme curieux, était fasciné par les récits fantastiques et les mystères que Robert aimait partager. Leur amitié naquit autour de discussions animées dans la bibliothèque du village, où Robert le captivait avec des histoires d’univers parallèles et de frontières invisibles.

Malgré leurs chemins différents — Son camarade optant pour une vie dans la montagne voisine et Robert reprenant la librairie familiale — leur lien resta intact. Son ami, pragmatique mais ouvert d’esprit, appréciait les réflexions philosophiques de Robert sur la nature des frontières, physiques comme mentales. C’est d’ailleurs Robert qui introduisit à son ami une idée qui marquera profondément son futur : les limites ne sont qu’une illusion, et les vrais passeurs sont ceux qui osent les questionner.

La Librairie Champlain et Les Frontières Perdues

La Librairie Champlain, héritée d’un oncle, devint rapidement un sanctuaire pour les amoureux des livres, mais aussi un lieu de fascination pour le futur Agent Frontière, qui y revenait régulièrement entre deux trois course dans le village. C’est dans l’arrière-boutique que Robert montra à son ami son bien le plus précieux : un manuscrit ancien et énigmatique, Les Frontières Perdues.

Le livre, acquis lors d’une enchère clandestine, était un recueil de récits et de symboles décrivant des chemins oubliés entre les mondes, où les frontières de l’espace et du temps s’effaçaient. Fasciné, L'Agent Frontière se souvenait d’avoir passé des nuits entières à écouter Robert décrypter les passages complexes. Bien que sceptique, l’Agent Frontière était convaincu que ce livre contenait des secrets ayant le pouvoir de changer les perceptions humaines.

Il conseilla souvent à Robert de sécuriser ce trésor. « Les mystères attirent les ombres, Robert. Tout ce qui est précieux trouve un jour quelqu’un qui veut s’en emparer. » Robert, avec son sourire habituel, répondait : « Les histoires appartiennent à ceux qui savent les comprendre. Et à ceux-là, elles ne peuvent être volées. »

L’enlèvement de Petit Robert

Un soir d’automne, alors que Petit Robert s’apprêtait à fermer boutique, il disparut sans laisser de trace. La lampe de son bureau restait allumée, un livre ouvert posé sur le comptoir, comme figé dans le temps. Sur une étagère, entre deux vieux romans, un simple mot griffonné :

« Les histoires appartiennent à ceux qui les comprennent. — Abul Fissa »

Pourquoi Robert ?

La question qui hante encore Saint-Hilaire-du-Bois est simple : pourquoi Petit Robert ? Certains pensent qu’Abul Fissa ne l’a pas choisi au hasard. Il se murmure que Robert possédait un livre très ancien, un grimoire ou un manuscrit interdit, peut-être lié à un mystère oublié ou à une carte menant à un trésor. D’autres théories suggèrent que Robert, avec son érudition et son amour des récits, connaissait une vérité qu’Abul Fissa voulait garder secrète.

Mais ce qui rend l’affaire encore plus troublante, c’est la façon dont tout s’est déroulé. Personne n’a vu Abul Fissa entrer ou sortir de la librairie. Les chiens du village, habituellement prompts à aboyer au moindre étranger, n’ont pas bronché. Certains prétendent avoir vu une silhouette encapuchonnée passer devant les vitres, un sac en cuir à la main. D’autres parlent d’un parfum étrange, comme celui d’un vieux papier brûlé, qui imprégnait l’air.

L'Agent Frontière suggère que la raison de l'enlèvement aurait un lien avec le livre qui aurait fasciné Abul Fissa, qui voyait dans ses pages une clé pour parfaire son art de disparaître à jamais. Mais il aurait également attiré l’attention de Jésus Josué Archibald Johnathan John Remington Dalton Texas, avide de comprendre ces frontières pour orchestrer des crimes défiant les lois de la physique.